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http://www.marieannethieffry.com

Valérie, alsacienne d’origine débarquée à Paris en 2011, a choisi l’effervescence du Marais pour y installer son salon de thé à l’atmosphère art déco cosy-chic. Zoom sur La Tasse du Marais.

Lorsque cette ancienne enseignante quitte Strasbourg en 2011 pour poser ses valises à Paris, l’idée de se reconvertir et d’ouvrir son salon de thé lui semble alors un pari un peu fou. Après avoir arpenté tous les quartiers de Paris, exploré de fond en comble les possibilités de concepts et de cartes, Valérie et son mari, à la tête d’une tribu de 3 enfants, craquent sur cette ancienne boutique située au 26 rue Charlot.

Quelques semaines de travaux plus tard et une rénovation orchestrée par l’architecte Anne Sébillo, un petit écrin soigné et élégant voit le jour. Planté au cœur du Marais, emprunt d’un charme un brin british, le lieu appelle nonchalamment à des moments de douceur autant qu’à des déjeuners sur le pouce. La carte, soigneusement pensée et élaborée par Valérie et son chef pâtissier, ancien de chez Pierre Hermé, est articulée autour d’une proposition salée de quiches, soupes du jour et salades et d’une sélection sucrée de pâtisseries élaborées comme de mini œuvres d’art. Un judicieux choix de jus, thés, cafés et vins bio achève cette carte alléchante et raffinée.

Pour concevoir la décoration du lieu et lui insuffler son âme, Valérie est partie d’un papier peint original repéré à Londres et sur lequel elle a tout de suite jeté son dévolu. Cet élément central du décors joue les premiers rôles à merveille : à dominante noire, peuplé d’animaux hauts en couleurs, s’y côtoient marmottes, écureuils, hérissons et autres grenouilles. Invitation à la tranquillité, cette bulle d’air frais au caractère néanmoins bien trempé joue sur le dépareillé pour affirmer son ambiance atypique. Tables, chaises et canapés juxtaposés sans faux pas et habillés de tissus texturés composent l’espace en faisant la part belle aux matériaux tels que le marbre et le laqué.

L’espace de caractère, quelques éléments forts de décoration mariés à des matières veloutées créent une atmosphère douce où il fait bon prendre ses quartiers.

Envie d’un lieu intime et singulier au cœur du pétillant Marais pour déjeuner ou pour un duo thé-gâteau d’enfer, direction la Tasse du Marais, rue Charlot. Valérie est épaulée dans son aventure par un ancien pâtissier de chez Pierre Hermé. Côté gâteaux, on nage dans la cour des grands, goûts et textures ne manqueront pas de satisfaire les palais en quête d’expériences culinaires raffinées. La qualité des pâtisseries ne fait pourtant pas d’ombre à la sélection salée de la Tasse, soupes, quiches, foccacias sont parfaites pour un déjeuner intime, entre copines, mères et filles, en amoureux ou entre amis, l’ambiance y est cosy, mélange de british et art déco.

La décoration allie le charme d’un mélange de genres, chaises dépareillées, petites tables bistrot, et ce superbe papier peint qui trône en roi sur le mur. Aucun détail n'est négligé, pour preuve, faites un petit tour dans les toilettes, elles sont magnifiques!

Un petit livre aussi beau qu'intelligent pour comprendre l'architecture. Didier Cornille présente 10 maisons construites par les plus grands architectes modernes. Un délice pour les petits et les grands qui souhaitent comprendre en un clin d'oeil le pourquoi et le comment de quelques constructions iconiques de 1924 à 2002, de Gerrit Rietveld à Sarah Wigglesworth & Jeremy Till, en passant par Frank Lloyd Wright, Le Corbusier, Charles et Ray Eames, Mies Van Der Rohe, Jean Prouvé, Frank Gehry, Rem Koolhaas et Shigeru Ban. 
Chaque maison est expliquée et représentée de manière simple et efficace. Les dessins se rapprochent de la BD et permettent une vision claire et rapide des principes de construction et organisation de l'espace de vie en fonction des époques.

On la connaissait pointue, mélangeant les styles avec un talent incroyable, la voilà dans le monde de l'édition, formalisant son talent pour nous aider à appliquer ses principes. Une bonne nouvelle qui nous aide à copier certaines manières de faire qui restaient difficiles à cerner jusqu'à ce livre. Frais, facile et ludique, on adore la présentation. Du petit lait qui se lit rapidement, mais sur lequel on revient sans cesse dès que le doute s'installe! Beau mais pas seulement, courrez chercher ce petit trésor.

Vicky Chahine récidive et s'attaque à la salle de bain après avoir décrypter nos cuisines. A lire.

Elles comptent dans les univers de la déco, du design, des tendances. Elles sont 50 à être présentées dans un article de Maison Française (déc11/Fév12) et gagne à être découvertes si vous n'avez jamais entendu parlé d'elles.

Une lecture dynamisante, surtout quand on est une femme, et qu'on se cherche dans ce monde de la déco et de la création aux multiples visages et aux possibilités infinies!

Merci Maison Française! Un bon résumé inspirant.

Coup de coeur pour le grand miroir trouvé chez Caravane, rue Pavée, en pneu recyclé. Il a élu domicile au dessus de ma commode de chambre pour mon plus grand bonheur. Très joli, sobre, mais classe et pas anodin. Et en plus en pneu recyclé. Il a tout bon.

Sur internet: www.nomade-home.fr

Visite de l'exposition à la pinacothèque ce matin. Vite, le 8 janvier elle déménage...

Longue introduction sur la culture des étrusques, un peu difficile à ingurgiter d'un seul coup pour une novice mais très intéressant d'en saisir quelques uns des rouages.

Il faut être patient pour retrouver, dans la deuxième partie de l'exposition, les oeuvres de Giacometti, sa patte vibrante et pleine d'incertitude.

Je me glisse dans un groupe et écoute l'explication de L'ombre du jour, comparant une oeuvre de Giacometti avec deux sculptures étrusques étonnement proches dans les proportions mais à la fois si différentes. Visiblement Giacometti n'a découvert ces statues qu'après avoir réalisé la sienne. Troublantes ressemblances.

Un seul reproche ou conseil... un peu trop de texte explicatif, on passe presque les 3/4 de l'expo les yeux rivés sur un enchainement de lettres plutôt que de se concentrer sur les oeuvres elles-mêmes. Les explications auraient pu être un peu plus synthétiques. Transformé en conseil: lisez avant de vous y rendre!

Petites têtes brodées de perles, figurines années 20-30, très mignon.

A voir sur a little market

http://maricormaricar.blogspot.com/

Exactement le type d'article qui trouve grâce à mes yeux même s'il aurait pu être un peu plus fouillé tant le sujet est intéressant. La transformation de nos habitats vue sous un angle sociologique, la transformation de nos habitudes de vie au fil des évolutions culturelles.

Vicky Chahine nous apprend que la cuisine est souvent le coeur des activités de la maison: "66,3% des français y mangent, 12,4% en ont fait une salle de réception, 18,3% un espace de travail et 10,1% s'y installent pour leurs travaux manuels et loisirs créatifs."

Espace autrefois réservé aux classes populaires en manque d'espace ou aux domestiques relégués en cuisine, au XVIIIème siècle, dans la chaleur des fourneaux. Le XIXème siècle ne donne pas plus de place à celle-ci. Il faut attendre le XXème siècle pour que ce lieu de vie prenne son essor et se fasse une place au soleil... On ne cache plus sa cuisine, on y passe du temps, plus d'un français sur deux opte pour une cuisine ouverte.

années 20: réfrigérateurs

années 40: cuisine modulaire encastrée à l'américaine et arrivée du gaz

De statut de pièce à cacher, la cuisine s'émancipe et devient l'objet de toutes les attentions, voire est devenue une pièce à montrer.

Habitascope 2011 publié par Institut de promotion et d'études de l'ameublement

Monique Eleb, Vu de l'intérieur, habiter un immeuble en île de France

Béatrice Fontanel, Nos maisons du MA au XXème siècle

En passant rue Saint-Gilles un après-midi, dans la vitrine du Musée des arts derniers, je repère de petits dessins avec beaucoup de caractère et ce petit quelque chose de plus qui captive. Cet artiste est singulier car ses oeuvres sont démesurées: soit très très fines et de taille minuscules, soit très très grandes.

Né en 1967, il vit et travaille entre Paris et Milan. Architecte de formation, il
réalise d'une part des dessins de fragments (quasi abstrait), d'autre part des installations géantes sur le rapport du corps à l'espace.

Poétique, léger, artistique, aérien. Découvert dans Côté Ouest Août Septembre 2011, le travail d'Ana et Anette est plein de fraîcheur. Mère et fille composent de jolis luminaires, draps, coussins, l'une se consacrant à son travail d'artiste et l'autre au design des pièces. Transparences et couleurs sur produits naturels et recyclés comme la toile à beurre, le chanvre, le lin et le coton. On respire.

www.anademan.com

Hand made in Pays Basque. Depuis une trentaine d'années, connu pour son savoir faire et excellence dans la fabrication de sièges classiques en bois. Depuis 2007, la marque s'est renouvellée sous l'impulsion de son directeur Peio Uhalde en collaboration étroite avec le designer Jean-Louis Iratzoki.

Kuskoa, Laia, Emea, Biga, Meta, Makil, Bakio, Kanpo, Lotu et surtout Landa. Meubles très sympas.

www.alki.fr

Matières et couleurs raffinées pour la maison. Renaissance réussie pour les étoffes anciennes de Longmétrage, jeune société qui recolore le lin, le chanvre et métis, jolies matières issues de fibres naturelles ancestrales.

Les coloris sont subtils et se déclinent en aubergine, charbon, anis, sang de boeuf, violine, ficelle, prune, coquelicot, terre ombre, orange brûlé, vert mousse...

www.longmetrage.fr

Le Comité Colbert est une association loi 1901 fondée en 1954 à l'initiative de Jean-Jacques Guerlain qui rassemble aujourd'hui 75 maisons de luxe françaises soucieuses de partager et de promouvoir ensemble en France et sur la scène internationale un certain nombre de valeurs : l'alliance de la tradition et de la modernité, du savoir-faire et de la création, de l'histoire et de l'innovation.

Jean-Baptiste Colbert, nommé par Louis XIV, intendant des Finances en 1661, puis surintendant des Bâtiments du roi, Arts et Manufactures en 1664, est une figure marquante de l’histoire économique française. Visionnaire, il encourage la création de Manufactures d'Etat (Gobelins, Beauvais, la Savonnerie) ou privées (Saint Gobain…) produisant des biens destinés à l'exportation (articles de luxe, draps, acier).

En encourageant l'exportation par le développement de la marine, l'aménagement des ports, et surtout la création de la Compagnie des Indes orientales et des Indes occidentales (1664), il fonde la renommée du savoir-faire français à travers le monde tout en identifiant partout où ils se trouvent les réseaux d’excellence.

Homme de culture, il fonde l’Académie de France à Rome et la Comédie française.

Homme de goût persuadé de l’importance capitale pour la France de rayonner sur la scène internationale, il est de fait une référence pour un ensemble de maisons dont le chiffre d’affaires à l’export avoisine en moyenne les 84 % et qui fait vivre l’excellence française sur la scène internationale.

site internet:

http://www.comitecolbert.com/

- Docu fiction retraçant le destin de Louis XVI, l'homme qui ne voulait pas être roi.

- Grandeur et démesure de Versailles et de son roi soleil, document retraçant la volonté de Louis XIV de construire un chateau capable d'éblouir la noblesse et l'Europe entière. Le roi soleil avait pour ambition d'attirer la noblesse à Versailles grâce à la société de loisirs qu'il met en place. Les attirer pour mieux les contrôler, tel était sa stratégie. Entouré des plus grands, Le Veau, Lully, Le Nôtre, Mansard, Colbert, il concrétise ses ambitions en s'inspirant de Vaux le Vicomte.

Pour revoir l'émission, buzz.fr

Tendance éco-design avec l'utilisation de deux matériaux très en vogue: papier et carton. Des créations astucieuses et de jolies combinaisons avec des matériaux simples et recyclables qui séduisent les designers.

http://www.celinewright.com/media/2011-11-19_1946_MAISON_TRAVAUX.pdf